Blue Lock est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu trente-trois tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Il n'en restera qu'un ! Qui survivra à l'enfer de Blue Lock ? Avec l'élimination du Japon de la Coupe du monde 2018, la fédération japonaise de football décide de créer un programme dans lequel elle trouve de jeunes athlètes prometteurs et les prépare pour la Coupe du monde 2022. Isagi Yoichi, un attaquant, reçoit une invitation à participer à ce programme, juste après que son équipe ait perdu la chance d'intégrer l'équipe nationale à cause de lui, qui au moment décisif a passé le ballon à un coéquipier moins expérimenté au lieu d'essayer de tirer lui-même. L'entraîneur du programme sera Ego Jinpachi, dont l'objectif est de "détruire le football des perdants japonais" grâce à une méthode révolutionnaire : isoler 300 jeunes attaquants prometteurs dans un établissement semblable à une prison, appelé "Blue Lock", et les soumettre à un entraînement rigoureux pour créer "le meilleur attaquant du monde et le plus égoïste".

Le but de Barô a égalisé pour l'Italie lors du cinquième match de la Ligue Néo-Individualiste. Alors que le match se joue sur le dernier point, Hiori, la pièce manquante d'Isagi, entre en lice. Hiori parviendra-t-il à se libérer de la « malédiction du football » qui le hante et à déclencher une réaction chimique ? Pendant ce temps, Barô, libéré, a établi un nouveau « modèle » pour l'équipe, qui évolue à une vitesse fulgurante ! Et avec Kaiser attendant son heure de gloire, la lutte pour la victoire s'annonce acharnée ! Dans ce tome, le match marque le triomphe d'Isagi : il marque plus de buts que Kaiser et sa décision de faire entrer Hiori s'avérera juste. Ce garçon prêt à en finir avec le football, fils de deux parents dégénérés qui voient en lui le moyen de réaliser leurs rêves de gloire sportive, son association avec Yoichi va lui permettre de trouver enfin la bonne motivation et de découvrir son ego. Apparemment, Isagi a la main magique : tous ceux qui ont affaire à lui finissent par s'engager sur la voie de la croissance et de l'amélioration pour le vaincre. Quoi qu'il en soit, dans un moment délicat, tous deux parviennent à trouver la synchronisation parfaite pour sceller l'accord avec un but foudroyant - leurs pensées étaient tellement alignées qu'ils n'ont même pas eu besoin de se regarder en face. Au grand dam des Uber, de Kaiser et de ce fléau qu'est Ness. Prochaine étape : le retour de Rin sur scène ! Quoi qu'il en soit, en lisant l'histoire d'Hiori, on se rend compte que le projet Blue Lock prouve son utilité (même si des doutes subsistent) - finalement, c'est un endroit étrange, certes, mais qui a permis à certains personnages de se découvrir de nouveaux talents qu'ils n'auraient peut-être jamais pu mettre en lumière dans un environnement différent. Yoichi en est le meilleur exemple, mais il n'est pas le seul. Ego est peut-être un obsédé, mais il faut reconnaître qu'il avait une idée derrière la tête. La sensation de vitesse et la façon dont chaque joueur s'éveille sont vraiment bonnes. Les personnages qui affichent leur présence individuelle dans le sport du football et la puissante composition à l'écran étaient une fois de plus passionnants.