![]() Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 06 Août 2025 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario et dessin : Aya Nikaidô Ils étaient dix (Soshite Dare mo Inaku Natta) est un manga en trois tomes publiée au Japon aux éditions Hayakawa Shobo. Dix personnes de toutes conditions (ce qui inclut deux domestiques) sont invitées à passer un séjour sur la mystérieuse Île du Soldat, sur laquelle courent les rumeurs les plus folles quant à son acquéreur et ses projets. Quoi qu'il en soit, les dix répondent présents à l'appel d'un certain A.N. O'Nyme, et les voilà qui embarquent pour l'île coupée de toute civilisation. Les hôtes sont étrangement absents (…), mais tout est assuré pour que ce séjour se déroule dans les meilleures conditions. Les invités apprennent bien vite à se connaître, et à se haïr ou s'apprécier. Mais il y a cette comptine idiote des « Dix Petits Nègres » affichée dans chaque chambre, apparemment sans raison d'être. Et il y a ces statuettes dans le salon – au nombre de dix. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'un gramophone se fasse entendre, qui accuse les dix personnes présentes d'avoir commis un homicide d'autant plus odieux qu'ils ont tous échappé à la loi. Le jeune Marston prend cela à la rigolade, se ressert un verre... et tombe foudroyé par le poison. Il n'y aura bientôt plus que neuf statuettes... Et chacun de se mettre en piste de l'assassin : est-il extérieur au groupe, dissimulé quelque part sur l'île... ou, pire encore, fait-il partie des convives ? Horreur et paranoïa se conjuguent avec un brio inégalé tandis que les morts s'accumulent et que les statuettes disparaissent une à une. Il faudra alors se rendre à l'évidence : personne ne se tirera vivant de cette île de cauchemar... Dix inconnus, hommes et femmes, sont invités dans un manoir sur une île isolée. Au cours du dîner, une voix mystérieuse se fait entendre, révélant leurs crimes passés, et l'un après l'autre, ils sont assassinés. Voici le dernier tome , avec des révélations importantes. De la sixième mort à la vérité finale. En un mot : c’est incroyable. Nous sommes ravi qu’ils soient restés fidèles à l’œuvre originale sans y apporter de modifications stupides comme dans le film. L’original étant un chef-d’œuvre, c’était le meilleur choix. Nous avons trouvé révélateur que le coupable soit contraint d’expliquer sa folie dans le monologue final. Il est tellement évident que la nature psychopathe du coupable est (horrible) la raison du meurtre. Les réponses aux questions « Pourrait-il vraiment commettre un acte aussi cruel ? » et « Pourquoi tuerait-il quelqu’un pour une telle raison ? » se résument toutes à : « Parce que c’est le genre de personne qu’est le coupable. » Si vous avez toujours cru que les deux personnes sur la couverture du manga étaient de bons amis, ce n'est pas du tout le cas ! Ce détail, ajouté à la cause initiale du décès, rend le récit plus crédible et le drame humain encore plus poignant. La représentation du meurtre final, entre rêve et réalité, est propre au manga. Il va de soi que les romans policiers d’Agatha Christie sont essentiellement des énigmes à énigme. Une situation obscure laisse place à un panorama saisissant, tel le soleil levant qui perce les nuages, une fois l’identité du véritable coupable révélée. Tous les chefs-d’œuvre de Christie partagent cette caractéristique. En ce sens, cette œuvre appartient elle aussi à une catégorie vaste, et l’idée centrale qu’une personne que l’on croyait morte est en réalité vivante en est le fondement. Cette idée était déjà surprenante à l’époque, mais l’insertion de noms propres donne indéniablement l’impression d’un certain décalage avec le récit initialement prévu. Ce décalage est encore plus flagrant à la vue des illustrations. À la fin du volume, on trouve une introduction à la série de mangas Poirot, arrivera-t-elle en France ? VERDICT-Le coupable est forcément l’un d’eux… Un à un, ils sont tués, et lorsqu’il n’en reste plus que deux, chacun est persuadé que l’autre est le coupable, et ils finissent par s’entretuer. C’est une fin désespérée, un summum de suspicion et de méfiance. |