Il y a quelques semaines, nous avons eu l'occasion de vous présenter Crime Opera Fandisk : The Caterpillar Candids, qui a récemment débarqué sur consoles. Dans le même temps, Eastasiasoft a également décidé de publier la suite du premier chapitre, intitulée The Floodgate Effect. Comme vous pouvez l’imaginer, il s’agit une fois de plus d’un roman visuel centré sur la famille mafieuse Gallo, avec tous les accessoires que cela implique. Contrairement à The Caterpillar Candids, qui racontait trois histoires parallèles, The Floodgate Effect se concentre sur la vie et les mésaventures de Xander Gallo, qui, neuf ans après les événements de The Butterfly Effect, doit décider de quel côté se ranger dans un monde rempli de violence, de crime et d'activités illégales. Entouré d'une pléthore de membres de sa famille et de personnages louches, Xander devra choisir comment vivre sa vie, faisant face à des carrefours narratifs qui changeront son histoire. Rompant avec la proposition de The Caterpillar Candids, en effet, la suite du jeu d'eastasiasoft réintroduit une série d'options, limitées toutefois au choix de réponse entre Oui et Non. Rien de sensationnel, mais au moins c'est une tentative de suivre le chemin emprunté par des romans visuels plus célèbres qui se vantent peut-être de productions plus significatives économiquement. Malgré les efforts de l'équipe, même dans The Floodgate Effect, il y a peu d'espoir de trouver du gameplay. Une fois de plus, nous sommes confrontés à une série de sprites dessinés à la main, avec un style agréable mais parfois un peu étrange ou déplacé . Ceux-ci sont accompagnés des inévitables arrière-plans statiques, eux aussi de bonne qualité.

L'expérience est accompagnée d'une bande sonore agréable mais parfois excessivement « mélodramatique », tandis que les effets sonores sont très répétitifs, avec un échantillonnage total de cinq ou six bruits de fond au total. Cela pèse surtout en raison d'une longévité pas vraiment contenue : pour lire l'histoire entière du début à la fin, il nous faudra en effet y consacrer plusieurs heures de notre temps. L'écriture des textes est toujours bonne, malgré l'absence de localisation française. Si vous voulez lire les mésaventures de la famille Gallo, vous devrez le faire en anglais. Encore une fois, beaucoup se concentreront sur les trophées, négligeant peut-être l’histoire. Dans ce cas, sachez qu'il faudra tout de même faire attention aux bifurcations narratives présentes. Contrairement à The Caterpillar Candids, le prix de The Floodgate Effect est en outre nettement plus conséquent, un choix qui pourrait vous dissuader de l'acheter par curiosité. Dans l’ensemble, c’est une histoire que nous recommandons uniquement aux fans invétérés de romans visuels noirs.